La Résurrection du Christ est notre espérance. – Homélie du Vendredi de la 24è semaine du Temps ordinaire, 18.09.2020 Année A

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REMIERE LECTURE – Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 15,  12 -20
Psaume 16 (17) « Au réveil, je me rassasierai de ton visage, Seigneur. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8, 1-3

« Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ». Il n’y a rien de plus incommode que de passer de la foi en Jésus-Christ, à la renégation de cette foi à cause de la résurrection des morts. Il semble bien qu’à Corinthe, certains des membres convertis à la foi en Jésus, commencent à douter de la résurrection, et pour cause, les commodités qu’offre la vie, ne laissent plus de place à une quelconque idée de la vie après la mort. Selon la nouvelle conception, Dieu a créé l’homme pour qu’il jouisse des biens de la terre sans aucune suite. Paul voit en cette nouvelle façon de croire, un arrière goût d’un échec de sa prédication de l’évangile du Christ ressuscité : « nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer  qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? »

Comment en est-on arrivé là ? Comment est-il possible que, malgré les multiples enseignements, qu’on soit confronté à des personnes qui balaient du revers de la main tout le fondement du projet de salut de Dieu pour le monde ? L’on peut certes trouver les raisons de l’échec d’une évangélisation qui n’a pas elle-même assez convaincu à cause de la non prise en charge des réalités et de l’évolution de l’histoire de nos sociétés ( Corinthe était devenu le carrefour de toutes les croyances et de toutes les pensées philosophiques, tout comme notre monde d’aujourd’hui), mais on peut aussi légitimer ce revirement de la foi par la considération d’une vie fondée exclusivement sur le caractère matériel ; le Christ n’existerait que pour résoudre nos problèmes liés à notre existence quotidienne, et vaine est toute croyance en la vie éternelle. Face à cette façon de vivre notre foi, l’évangile consiste à réitérer ce qui fait la base de son enseignement devant d’autres moyens qui prônent le bien-être de l’homme dans ce monde, au détriment du Christ sauveur de l’humanité.

 « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. » il n’existe pas de Christ qui soit réduit à la mort terrestre. Cela n’aurait d’ailleurs aucun sens, car Dieu aurait alors renié une partie de Lui dans le monde, puisque le Christ est le Dieu incarné. Il ne pouvait donc que ressusciter pour rentrer dans son état originel. Voilà ce que proclame notre foi, pour que toute notre vie soit chemin d’espérance vers le Père en Jésus. La foi en la résurrection est le fondement de notre espérance qui nous rassure que notre vie terrestre n’a pas le dessus sur notre foi en Jésus-Christ ressuscité.

Pata KANGUÈ, Cssp.
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  1. Thérèse Moreau

    Qu’il est affligeant d’entendre de chrétiens semblant pourtant informés et pratiquants essayer de vous convaincre de la réincarnation des âmes ( preuves à l’appui).Ils n’y trouvent aucune incompatibilité avec la foi chrétienne..Quant à la résurrection, ce n’est qu’un détail secondaire qui ne les concerne pas.Ou bien l’initiation à la foi chrétienne a été mal faite, ou encore, elle n’a pas été de pair avec l’initiation à la prière et à la vie spirituelle. Ils n’imaginent pas l’impasse dans laquelle ils s’engouffrent ni la déconvenue qui les attend.On peut dire sans prétention qu’ils sont complètement ignorants du message de l’Evangile, dont la mort et la Résurrection du Fils de l’Homme sont le fondement et le pivot.Il s’agit d’une fausse doctrine, d’une hérésie, n’ayons pas peur des mots.D’où l’importance d’être bien formés pour témoigner de la foi en Christ et de ne pas s’accommoder de théories des plus scabreuses au risque de se perdre dans les volutes d’imaginations douteuses. »Notre fierté à nous, c’est la Croix de Jésus-Christ, sauvés par lui, nous vivons ressuscités ». Merci Père Etienne

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