Bénis le Seigneur, ô mon âme ! – Homélie du Vendredi de la 11è semaine du Temps ordinaire, 19.06.2020 Année A

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Solennité du Sacré-Cœur de Jésus.

PREMIERE LECTURE – Lecture du livre du Deutéronome 7, 6-11
PSAUME 102 (103) «L’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,est de toujours à toujours.»
Deuxième Lecture- Lecture de la première lettre de saint Jean 4, 7-16
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11, 25-30

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » Seuls les hommes aux cœurs purs et sincères peuvent reconnaitre la grandeur de Dieu dans leur vie. Bénir quelqu’un c’est lui dire merci pour ses services et sa générosité et bénir Dieu, c’est vivre en action de grâce pour ses bienfaits reçus ; attitude qui n’est pas du tout une évidence pour nous.

Les paroles de ce psaume nous renvoient le reflet de notre aptitude à pouvoir apprécier à sa juste valeur le bonheur que nous recevons de Dieu à travers les autres. vivre du bonheur n’est pas seulement en profiter, mais aussi savoir louer celui qui nous le procure. C’est ce qu’on appelle ne pas être ingrat. Dans l’expérience biblique, Dieu bénit davantage celui qui sait rendre grâce, c’est-à-dire celui qui sait dire merci du fond du cœur, et la suite du psaume définit justement dans les détails les raison pour lesquelles le psalmiste rend grâce à Dieu : la bonté sans limite de Dieu envers sa créature. Ce que Moïse rappelait déjà au peuple dans la première lecture d’aujourd’hui.

Rappelons qu’aujourd’hui nous célébrons la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, ce qui implique donc de façon tacite pour nos cœurs, la recherche de la pureté qui passe par des relations saines et paisibles entre nous : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu», nous dit saint Jean. Cette exhortation ne peut se transformer en fait réel que dans la mesure où chacun de nous accepte d’abord que Dieu est à l’origine de l’amour qui nous fait vivre. Ce préalable nous permettra ensuite de comprendre que nul n’est à l’abri du besoin d’amour des autres, à moins de vivre de façon perpétuelle dans un orgueil qui favorise le développement de notre égo. Bénir le Seigneur, c’est finalement accepter sa grandeur dans nos limites à pouvoir aimer et à pouvoir reconnaitre l’amour des autres à notre égard.

Encore une fois, seuls les hommes aux cœurs purs et sincères peuvent reconnaitre la grandeur de Dieu et l’amour des autres dans leur vie.

Père Etienne KANGUE ESSIBEN, Cssp
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Cet article a 2 commentaires

  1. Thérèse Moreau

    Bénis le Seigneur ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits. En effet, jamais nous ne saurons mesurer l’immensité , l’infini de l’amour de Dieu pour nous, et pour toutes ses créatures.C’est aujourd’hui la fête de la tendresse de Dieu manifestée, incarnée par le Coeur de Jésus. Nous ne pouvons que rendre grâces pour tant de merveilles .Fête de la gratuité de l’amour de Dieu? sans condition aucune et surtout sans aucun mérite de notre part. Dans la prière, nous sommes habitués à demander, et le Christ nous invite à prier avec confiance et persévérance.Aujourd’hui, cher Père, vous nous rappelez une dimension essentielle de la prière: l’action de grâce pour tant d’amour. Vous nous rappelez aussi que notre vie doit devenir prière. Merci de nous y aider. Que l’Esprit vous habite toujours plus, car, le missionnaire est le premier témoin de l’amour de Dieu .Union de prière.

  2. Michel Mindombe

    Merci mon Père,
    Nous attendons de nous retrouver à l’Église Saint-Remi et Saint Jean-Baptiste dès la levée des mesures sanitaires liées au Covid-19.
    En union des prières,
    Michel Mindombe

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