Toi, Seigneur, tu es là pour toujours – Homélie du Jeudi de la 15è semaine du Temps ordinaire, 16.07.2020 Année A

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PREMIERE LECTURE – Lecture du livre du prophète Isaïe 26, 7-9.12.16-19
PSAUME 101 (102) «Du ciel, le Seigneur regarde la terre.»
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,  28 – 30

« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » chacun de nous peut chercher des consolations qui sont proportionnelles à la dimension de ses fardeaux. Chacun de nous peut aussi se contenter de ce qui semble être la solution à ses fardeaux tant que cette solution soulage même de façon éphémère, des situations les plus difficiles à gérer. Chacun de nous peut enfin faire semblant d’avoir une paix intérieure, en essayant de faire fie de ses fardeaux ; mais cette dernière option tient le temps d’un apaisement de nos humeurs qui laisseront échapper le vrai malaise qui nous anime aussi vite que nous embrassera la mélancolie. Chacun de nous est potentiellement prêt à aller vers celui qui nous garantit le repos à l’abri du fardeau de notre vie.

Le Christ ne savait pas si bien dire en invitant son auditoire oppressé par les déboires de la vie à venir à Lui. Il faut être Jésus pour trouver des solutions à toutes ces foules faites de personnes malades, affamées, et fatiguées de la routine. L’humanité aura toujours besoin que soient résolus de façon efficace les problèmes spécifiques de chacun de nous, malheureusement personne n’est assez fort pour surmonter ses propres fardeaux afin de consoler les autres, et si jamais on s’engageait à faire preuve de bonne volonté en venant en aide, il n’est pas si sûr que l’ingratitude des bénéficiaires soit de nature à encourager notre charité.

Inviter les autres à trouver du repos chez soi, suppose que celui qui invite soit lui-même apaisé et calme, capable de gérer les situations complexes sans passion, et ayant un regard au-delà de sa subjectivité. Ce qui relèverait d’un miracle, car toute action de notre part est toujours marquée du caractère humain qui est aussi mouvant que le sont nos humeurs à l’inverse de la fidélité du Seigneur selon le psaume du jour : « Toi, Seigneur, tu es là pour toujours ».  Il faut être Jésus pour tenir un discours et des promesses au-delà de nos sentiments subjectifs : « venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. »

Père Etienne KANGUE ESSIBEN, Cssp
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  1. Thérèse Moreau

    Mais oui , Père Etienne, vous avez bien raison. L’aide que nous pouvons apporter ou recevoir des autres , qu’elles soient bénévoles ou professionnelles, peut soulager provisoirement mais pas donner la vrai paix intérieure, ni la joie que nul ne peut ravir. Seul Jésus peut nous procurer le repos nous soulager, parce qu’il est le Fils du Père, de ce Dieu Amour qui nous veut heureux en communion avec Lui.Allons à Lui avec confiance, quels que soient nos soucis. Il ne vas pas les faire disparaître comme par enchantement, ce n’est pas un magicien, mais il va les porter avec nous et nous accompagner sur nos chemins parfois si rudes.Merci à vous.

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