La foi en Christ est notre roc – Homélie du Samedi de la 23è semaine du Temps ordinaire, 12.09.2020 Année A

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Le Saint Nom de Marie

PREMIERE LECTURE – Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 10, 14-22
Psaume 115 (116) «Seigneur, je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce.»
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6, 43-49

« Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. » Nous sommes dans la continuité de l’évangile d’hier où le Christ parlait déjà des disciples qui ne sont pas différents de leurs maîtres parce qu’ils tiennent de ces derniers les enseignements nécessaires à leur mode de vie. Ce n’est donc pas un déterminisme que de dire que les arbres sont reconnus à leurs fruits, c’est tout simplement la loi de la nature, même si celle-ci est dénaturée par des évolutions scientifiques qui laissent libre accès aux nouvelles méthodes artificielles telles que les greffes des graines, soit !

N’est-ce pas le propre de notre nature humaine à vouloir toujours paraitre saint sans avoir jamais appris à l’être ? La sainteté ici ne signifie pas l’absence de toute imperfection, mais la conscience qui intègre une exigence de ressembler à celui dont nous sommes les créatures ; Dieu. Le Christ est maître et Seigneur de l’univers, et toute identité humaine relative à son nom doit respecter sa Parole au risque de professer un Christ des lèvres. Il ne peut donc pas avoir de chrétiens qui ne soient pas en communion avec le Christ. Or Jésus semble dénoncer notre foi théorique, professée en dehors de toute pratique de sa loi : « pourquoi m’appelez-vous en disant : Seigneur ! Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, (…) ressemble à celui qui construit une maison ». Il n’est interdit à personne de prononcer le nom du Seigneur, mais il est impératif à tous ceux qui le font, de rendre concret, l’amour de Dieu dans la vie quotidienne.

Si tous les chrétiens sont du Christ, alors ils devraient de façon évidente, vivre du Christ et vivre en Christ, c’est-à-dire, être reconnus comme tels par tous. C’est le sens de la relation intrinsèque entre les fruits et l’arbre qui produit ces derniers. Ceci veut donc logiquement dire, qu’en principe, il ne devrait pas exister de chrétiens qui ne vivent pas du Christ. Cette cohérence entre notre vie et notre identité chrétienne est le gage d’une sécurité face aux esprits mondains qui ont tendance à nous trainer devant le tribunal du paganisme, convaincus qu’ils sont, qu’un Christ invisible dans le quotidien des chrétiens est un Christ inutile. Il appartient aux chrétiens de rester fermes dans leur foi, en toute circonstance, afin de ressembler à cette maison que même les inondations ne peuvent ébranler, parce que construite que le roc, en d’autres termes, sur la parole de Dieu.

Pata Kanguè, Cssp
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  1. Thérèse Moreau

    Il est bien vrai que nous peinons sur le chemin de la sainteté à laquelle nous sommes appelés. Il est bien vrai aussi que bien souvent notre vie est remplie de contre-témoignages qui font obstacles à la foi de nos frères. Mais il est tout aussi vrai que c’est le Christ lui-même qui nous revêt du manteau de la sainteté, et pas nos mérites personnels. Cependant, notre adhésion et notre engagement, c-à-d, notre désir de devenir disciples, rendront . possible cette vocation à la sainteté qui est la nôtre.Le jour de notre Baptême , cette Parole a été prononcée sur nous : »Tu es devenu(e) une création nouvelle, tu as revêtu le Christ, c’est pourquoi tu portes ce vêtement blanc » Que la Vierge Marie, la première disciple, la première en chemin comme nous le chantons, nous aide à porter de bons fruits, les fruits de l’Esprit-Saint sans qui rien n’est possible. Merci Père Etienne

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