Rester ferme dans la foi – Homélie du Jeudi de la 21è semaine du Temps ordinaire, 27.08.2020 Année A

You are currently viewing Rester ferme dans la foi – Homélie du Jeudi de la 21è semaine du Temps ordinaire, 27.08.2020 Année A
  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :1 commentaire

Sainte Monique

PREMIERE LECTURE – Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 1, 1-9
Psaume 144 (145) «Mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom, toujours et à jamais ! »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 24, 42–51

« Aucun don de grâce ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. » il n’ya pas plus assurance que celle donnée par l’apôtre Paul. Cette phrase à elle seule, signifie que ceux qui croient en Jésus-Christ ne se trompent ni de foi, ni de personne, car le Christ est bel et bien fils de Dieu, sauveur de tous. Ceci signifie aussi que l’espérance des chrétiens n’est pas vaine, car elle liée à ce retour promis par le Christ lui-même où ceux qui seraient restés fidèles à lui hériteront la vie éternelle. Or attendre le retour dans l’espérance, c’est bien là, la chose la plus difficile pour les chrétiens.

Paul s’adresse à tous « ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus et sont appelés à être saints avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ ». Il ne s’agit donc pas des gens étrangers au message des Ecritures, et qui n’ont jamais entendu parler de Jésus. Ce n’est pas une forme de discrimination envers ceux qui n’ont pas reçu la parole de Dieu, mais c’est le souci de renforcer la foi de ceux qui courent le risquent de se décourager devant une attente hypothétique du retour annoncé par Jésus, et ceci en raison des conditions de vie qui ne font pas toujours de cadeaux à tous.

Il tarde à arriver, ce moment de gloire que certains d’entre-nous espèrent au nom de la foi. Le déséquilibre social qui fait la part belle aux non croyants, donne l’impression que la foi n’est utile que pour la contemplation d’un Dieu absent des réalités ; Dieu de souffrances, Dieu de misère, et même Dieu de théories abjectes. Comment rester chrétiens malgré tout, dans un tel contexte sans embrasser le gout effréné qu’offrent les facilités de la vie ? Tout homme aspire au bonheur et le chrétien devrait en profiter le premier, lui qui vit du respect de la loi de Dieu, et Paul le sait, de son expérience. Il sait aussi que l’entrée dans la gloire n’est pas de l’ordre du mérite humain, mais de la seule volonté du Christ dont la venue dépend de lui seul : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra »
nous dit Jésus dans l’évangile du jour, confirmant ainsi son autorité sur les temps et l’histoire. La foi est liée à la personne du Christ et non à notre condition humaine, en d’autres termes, nous ne croyons pas en Jésus parce que nous souffrons, mais parce qu’il est le Christ, Fils du Dieu Vivant.

Père Etienne KANGUE ESSIBEN, Cssp
166 vues

Cette publication a un commentaire

  1. Thérèse Moreau

    voilà qui est dit de façon magistrale, cher Père Etienne, dit et bien dit.! » Nous ne croyons pas,au Christ parce que nous souffrons,
    mais parce qu’Il est le Christ, Fils de Dieu!  » Rendons-lui cet honneur et ne nous adressons pas à lui que parce nous ne savons plus comment régler nos problèmes. A lui notre amour et notre adoration, pour lui-même, pour ce qu’il est: le Fils de Dieu.Elle avait bien compris cela sainte Monique. elle qui a versé tant de larmes pour la conversion de son fils Augustin. .Une mère ne veut-elle pas le meilleur pour son enfant? Pour elle, le meilleur, c’était que son fils reconnaisse en Jésus le Fils de D ieu, le Sauveur.Elle a été exaucée et de quelle façon! Qu’elle inspire la prière de toutes les mères pour leurs enfants, c’est là le vrai bien à demander pour eux. Merci Père Etienne

Laisser un commentaire