Ste Thérèse d’Avila,
vierge et docteur de l’Eglise
PREMIERE LECTURE – Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens 1, 1-10
Psaume 97 (98) « Le Seigneur a fait connaître son salut.»
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11, 47-54
« Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire. » D’anciens chants seraient-ils toujours d’actualité pour que le psalmiste demande de chants nouveaux pour le Seigneur ? Rien n’est moins sûr ! En tout cas, dans ce psaume 97, le priant loue les merveilles de Dieu en sa faveur, résultat de la Toute Puissance du créateur. Et en même temps qu’il loue cette Puissance, notre psalmiste invite tout son entourage à faire de même.
Tout porte à croire qu’une victoire au nom de Dieu vient d’être acquise au psalmiste, de nature à confondre tous ceux qui se sont opposés à la Puissance du Seigneur. On ne combat pas Dieu sur son propre terrain. Et son terrain c’est partout où nous nous trouvons sur cette terre, car il en est le créateur. Il est donc sage pour chacun de nous, d’intégrer l’idée selon laquelle, quelque soit la grandeur de l’homme, il n’est pas assez fort pour faire face à la puissance de Dieu.
Le psalmiste en réalité c’est David. Il chante la louange du Seigneur lors de l’inauguration de la réouverture du temple de Jérusalem, après le retour de l’exil du peuple à Babylone. Dieu est grand, car il finit toujours par répondre à la misère de son peuple. Et quelque soit le temps que cela met, il finit par rétablir chacun de nous dans sa dignité de fils de Dieu. Pour David, il n’est pas imaginable que Dieu ne soit pas victorieux du monde et de ses dérives, surtout quand toutes les pratiques de notre humanité concourent à renier sa Puissance. Les fils de Dieu quant à eux, s’accrochent toujours à celui qui peut tout. C’est ce qu’on appelle l’espérance. Et il est un temps où, ceux qui ne croient pas en Dieu finissent eux aussi par s’extasier devant sa grandeur comme le chante le psalmiste: « La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu.» Lorsqu’on a de l’admiration pour quelqu’un, notre bonheur est que le monde entier partage notre admiration. Ainsi, le psaume invite l’humanité entière à avoir comme dénominateur commun, l’adoration de la puissance de Dieu. Alors, « Acclamez le Seigneur, terre entière », car il fait des merveilles.
Pata KANGUÈ, CSSp.
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Quelle belle et juste homélie en ce temps où certains se demandent ce que fait Dieu ( ou, pire, en déduisent qu’il n’existe pas!) en cette période de pandémie.. Oui, Dieu est puissant, et son terrain d’action, c’est sa création, c’est le coeur de l’homme. Et Dieu a déjà répondu une fois pour toutes en envoyant son Fils prendre chair de notre chair. Prenons donc le temps de relire les Evangiles pour y découvrir comment Dieu s’y est pris et comment il renouvelle sans cesse son salut pour qui met sa foi en lui. Et surtout ne lui demandons pas d’agir à notre place! Prions-le, adorons-le, rendons lui grâce et arrêtons de blasphémer.Car Dieu lui, nous prend au sérieux et nous aime malgré notre ingratitude.Heureusement pour nous d’ailleurs!